Les valeurs de la TH

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Le droit à un habitat

En 1998, Sarah Suzanka avait déjà pointé du doigt ‘The Not So Big Houses’, dénonçant, dans ses livres, l’inutilité des volumes gigantesques des maisons américaines. Habiter allait prendre, de nouveau, le sens de rendre de la consistance à chaque partie d’un lieu.

Mais pour que l’habitat se réinvente sur roues, il aura fallu d’autres crises comme celle du logement de 2002 et les idées de la firme ‘Small House Society’ de Jay Shafer et Gregory Johnson. Désormais, que ce soit au gré des jobs disponibles ou des aléas de la nature, certains vont déplacer leur maison au lieu de la vendre. L’ouragan Katrina en 2005, puis la nouvelle crise financière de 2008, vont rendre le concept incontournable pour donner un logement à ceux qui ont tout perdu.

Et chez nous ? Il y a d’abord ce pouvoir d’achat qui s’effiloche pour une partie de la population. Le montant des loyers flambe. Le prix des matériaux grimpe pour ceux qui s’engagent dans la rénovation. L’accès à la primo propriété se compliquera encore au premier janvier 2022 pour ceux qui ont besoin d’un prêt.

Et puis, il y a ces pluies de l’été 2021 qui nous ont montré qu’une construction de briques et de ciment peut aussi s’écrouler quand la nature l’a décidé, même si ce n’était pas ce qui nous avait été conté.

Ces obstacles ne sont-ils pas en fait un urgent défi pour repenser diverses formes de logement ?

L’Impact environnemental, un cadeau pour soi aussi

Le deuxième frein au surdosage du nombre de logements est écologique et tant mieux ! Le fil rouge passe par des solutions à la raréfaction des terrains constructibles, des sources d’énergie et des matières premières.

La TH est un habitat avec moins de volumes donc moins énergivore. Surtout que son autonomie passe, le plus souvent, par des panneaux solaires ainsi que par une isolation en matériaux naturels. L’eau de pluie peut être collectée puis recyclée. On peut même envisager une douche (presque) sans fin qui recycle son eau! On en rêve!

Et si le shopping ne s’invite guère dans les armoires, il n’y a pas que la terre qui se sent allégée! 🙂

Rien que du bon pour la planète, tout ça!

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Un habitat mobile et modulable

Pas facile, pour le Belge que nous sommes, de nous projeter dans une forme de logement mobile, ce qui, dans notre imaginaire, ressemble plus aux roulottes de cow-boys de films colorisés. Pourtant, en sortant de nos conditionnements, on s’aperçoit de plus en plus que notre petite Tiny house a vu clair dans le changement en cours.